Je vous souhaite la bienvenue sur ma page concernant la culture et l'hybridation des lys d'un jour ou hémérocalles. Je me lance dans cette aventure de façon modeste et sur une base expérimentale et je mets à votre disposition le résultat de mon travail et de mes expériences. Cette page sera en constante évolution, comme mes recherches d'ailleurs, et je vous invite à me laisser vos commentaires et vos suggestions.
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| H. 'Ghislaine Grenier Larose' |
Au début de mon adolescence, ma sœur Ginette me fait connaître le plaisir de cultiver des plantes d’intérieur. Elle me donne quelques boutures et divisions qu’elle avait chez-elle: des violettes africaines, une plante qui prie et un coléus. Ne réussissant pas trop mal, ma mère, qui achetait des livres chez Grolier, me fit venir un livre sur les plantes d’intérieur. Ce livre élargit mes horizons et, ma sœur et moi, on se lance dans l’achat et le partage de plantes d’intérieur de toutes sortes. Mais mes préférées restent, et sont toujours, les violettes africaines et les marantas, les plantes qui prient.
Arrive le temps de partir pour les études, Alma, je suis natif de Dolbeau-Mistassini, et ensuite Montréal. Il faut dire avant de continuer, que j’avais réussi à polleniser une fleur de ma violette africaine qui était blanche avec le pourtour des pétales bleu. Les graines que j’ai semées m’ont donné des fleurs blanches et d’autres bleues. Mais, à cette époque, internet n’étant pas encore arrivé, il était bien difficile de s’informer sur l’hybridation.
Je poursuis mon histoire. Donc, à Montréal, je rencontre une cousine de mon amie Renaude. Elle se nomme Ginette, elle aussi, et elle est membre de l’Association des amateurs de violettes africaines de Montréal. N’est-ce pas là merveilleux. Elle m’explique comment ça fonctionne et m’invite à une de leurs rencontres mensuelles qui ont lieu au jardin botanique. Je découvre des violettes à fleur jaune, des violettes rampantes, des miniatures, à feuillage panaché, etc. Je deviens membre de l’association, je m’achète quelques plantes et boutures et je m’amuse à les cultiver et les faire fleurir.
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| H. 'middendorffii' |
Pendant les étés, je retourne à la maison et je décroche en emploi étudiant comme manœuvre chez les serres Dolbeau. Cette entreprise comptait 10 grandes serres, dont la moitié était destinée aux plantes annuelles et l’autre moitié à la culture hydroponic de salades, de tomates et de concombres. Dans les mêmes années, on reçoit avec le catalogue de Simpson Sears, un petit catalogue de plantes d’extérieur: des vivaces, des plantes bulbeuses, des arbustes, des rosiers, etc. Je commence donc à jardiner à l’extérieur de la maison et on fait venir quelques rosiers, des bulbes printaniers, des arbustes et quelques vivaces dont un ensemble de 3 lis d’un jour, un jaune, un orange et un de deux couleurs plus foncées.
Tout ça pousse joyeusement mais la vie m’amène ailleurs, je quitte la maison familiale et je ne fais plus de jardinage. De toutes ces plantes-là, il ne reste que quelques pivoines et un lis d’un jour, le jaune, qui fleurit au printemps, fin mai début juin, et qui se fait passer la tondeuse à gazon dessus après chaque floraison, mais qui persiste à pousser d’une année à l’autre, il a du chien comme on pourrait le dire. Plusieurs années après, en 2017, j’achète une maison et je me remets lentement au jardinage avec les plantes qui y sont. Je décide alors d’aller chercher l’hémérocalle qui pousse toujours chez mon frère, c’est lui qui a la maison familiale maintenant, et je réussi à récolter une dizaines de très petits éventails que je plante, en trois groupes, dans la plate-bande à l’avant de la maison. L’année suivante, j'ai une seule fleur mais la plante prend des forces et elle fleurit bien depuis ce temps. Après de longues recherches, il s'agit de H. 'middendorffii' et elle deviendra la base de mes expériences en hybridation.
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| H. 'Pierrette Pronovost Gagné' |
Avec l’achat de la maison, je commence à penser à un aménagement paysager, il n’y a que du gazon ici, et je me dessine quelques idées. Cette année, la toiture étant refaite, je peux donc passer au jardin pour les années à venir. En fouillant sur le net sur ce sujet, je tombe sur un site de jardin d’hémérocalles, je ne me souviens plus lequel, mais ça me fait découvrir le site de l’AAHQ qui lui me fait découvrir la page Facebook, les liens vers l’AHS, et les jardins des membres de l’AAHQ, etc. J’envoie donc un courriel pour montrer mon intérêt à devenir membre et on me dit que dans mon secteur, je suis à Chicoutimi, il y a quelques membres qui cultivent et hybrident les hémérocalles, dont Louise Niquet qui est dans le secteur de Dolbeau-Mistassini. Sur le site web de Louise, Jardin l’Hémérocalle, je vois qu’il est possible d’aller visiter son jardin et aussi qu’il est possible d’acheter des hybrides qui ne sont pas encore enregistrés et de les faire enregistrer. Je prends rendez-vous avec elle au début du mois d’août 2021, elle me fait visiter son jardin tout en m’expliquant comment elle procède pour hybrider, récolter les graines et faire les semis et tout le reste. Je lui mentionne que je voudrais justement faire enregistrer deux hybrides au nom de deux de mes tantes qui me sont proches. Tout en parcourant son jardin, elle m’en montre deux qui étaient disponibles et qui me plaisent immédiatement. On sort les talles du jardin, elle me montre comment les diviser, les replanter et les enregistrer. Ces plantes deviendront mes deux premiers enregistrements à l’AHS, H. 'Pierrette Pronovost Gagné' et H. 'Ghislaine Grenier Larose' en 2021, création de Louise Niquet.
Tout ceci me donne la piqure, pas celle contre la COVID, mais celle pour faire un jardin d’hérérocalles autour de la maison pour mon aménagement paysager. Ça me donne aussi la piqure de faire de l’hybridation. Mais avant d’en arriver là, il me faut faire mes classes afin de les cultiver à partir de graines que j’achète chez des amies membres de l’association, Louise évidemment, Huguette, Josette et Ginette, tient une autre. Présentement, au moment d’écrire ces lignes, en janvier 2022, j’ai 295 petits rejetons qui poussent au sous-sol. Certains ont plus de deux mois et ont plus de 12" de haut. De ces plantes, j’espère avoir des belles découvertes qui seront, avec d’autres plantes que je me suis commandées pour le printemps, la base de mon programme expérimental d’hybridation.
En terminant cette petite présentation de mon parcours en jardinage et qui va continuer à faire son chemin, je vous invite à lire les pages suivantes et je vous souhaite une bonne navigation.